Ce soir on va connaître le champion d'Europe 2012. Espagne et Italie s'affrontent au Stade Olympique de Kiev à 20h45. La sélection d'Espagne, tenante du titre, part comme favorite. Mais attention aux Italiens, auteurs de belles performances, avec un Andrea Pirlo et un Mario Balotelli en pleine forme.
«L'envie de vouloir clore un cycle sur une victoire»
La sélection d'Espagne est en quête d'un triplé historique. En finale d'une compétition internationale pour la troisième fois consécutive, si la Roja gagne ce soir, ella sera la première sélection à avoir remporté une Coupe du Monde et deux Championnats d'Europe.
Cependant, les Espagnols devront tout donner pour battre une équipe d'Italie qui a prouvé tout son caractère et toute sa force. Les hommes de Del Bosque devront se montrés beaucoup plus peformants que lors de leurs dernières rencontres. De plus, l'Italie a été la seule sélection a marqué un but à la Roja (lors du premier match du groupe C, 1-1).
«L'envie de vouloir clore un cycle sur une victoire. Dimanche existe à nouveau la possibilité de récolter les fruits du travail de nombreuses années. Mais nous ne pouvons pas sans cesse regarder le passé. Nous, ce qui nous intéresse, c'est le présent et ce que nous a montré le présent, c'est que nous sommes deux équipes très proches. Dans cette compétition, nous avons presque eu le même parcours. Au sein du même groupe, nous faisons match nul (1-1). Ensuite, l'Italie gagne son quart de finale aux tirs au but, et nous la demie. Et notre style est aussi semblable. La finale va donc être très équilibrée,» a expliqué le sélectionneur de l'Espagne.
«L'important est de rester concentré»
L'Italie a surpris. Aucun observateur imaginait que l'équipe dirigée par Cesare Prandelli arriverait en finale, surtout dû au scandale de matches truqués en Série A.
Auteurs d'une magnifique performance face aux Allemands, les Italiens avec Pirlo, Cassano et Balotelli peuvent être un vrai cauchemar pour les Espagnols. Les hommes de Prandelli ont progressé au cours du tournoui et ne feront pas de cadeaux à ses adversaires. Lors du premier match du groupe C, l'Italie a prouvé qu'elle pouvait faire face à la Furia Roja.
«La force de l'Espagne ce n'est pas seulement la possession de balle, mais la conquête du ballon. Et en défense, ils sont très accrocheurs. Notre stratégie sera de réussir à créer au bon moment la supériorité numérique. C'est notre objectif. Nous n'avons pas la prétention de dire qu'on va gérer le match de bout en bout. Il faudra bien fermer les espaces pour pouvoir mieux conquérir la balle, cela dépendra beaucoup de notre engagement. L'important est de rester concentré,» a déclaré le sélectionneur italien.
